Dans un monde en constante évolution, une formation est nécessaire au cours de la carrière professionnelle d’un salarié pour s’adapter aux besoins d’une entreprise ou d’un secteur d’activité. Cependant, le financement remet en cause l’accessibilité à ces formations professionnelles qui permettent aux salariés d’améliorer leurs compétences en vue d’accéder à des postes plus intéressants et mieux rémunérés. En droit du travail, la formation représente un droit pour les salariés et ses objectifs sont nombreux. Le besoin de formation répond à diverses problématiques. Pour un jeune diplômé, la formation permet d’être compétitif sur le marché du travail. Les nouvelles technologies transforment certains métiers et la formation permet de s’adapter à ces évolutions technologiques. Elle s’adresse également aux personnes qui sont en reconversion professionnelle. Pour financer ces cursus, il existe de nombreux dispositifs.
Un prêt personnel pour financer sa formation
L’ère du numérique a révolutionné le fonctionnement du système bancaire, facilitant ainsi le déroulement de nombreuses opérations. Désormais, les institutions bancaires et financières proposent un crédit en ligne rapide auquel il est possible de souscrire en seulement quelques clics. Un prêt en ligne permet de financer plusieurs types de projets, comme un voyage en famille, l’acquisition de mobilier ou payer sa formation professionnelle. Octroyé par un organisme de crédit, il permet d’emprunter de l’argent sans fournir de justificatif quant à son utilisation. De plus en plus de banques classiques et d’opérateurs financiers disposent de plateformes pour souscrire à un prêt personnel rapidement. De plus, la constitution du dossier ne prend que quelques minutes. La souscription en ligne permet de bénéficier de taux d’intérêt intéressants.
Financer la formation avec le compte personnel de formation (CPF)
Ce dispositif est le plus connu pour financer la formation professionnelle. Le CPF consiste à accumuler des fonds annuels pour financer les droits à la formation. Auparavant, ce droit était exprimé en heures de formation. Depuis 2019, il est exprimé en euros. Cependant, le CFP est très sélectif en termes de formation. Les cursus éligibles débouchent sur un diplôme ou un certificat de qualification professionnelle. Le CPF accepte également les formations menant à une évaluation des compétences.
Pour bénéficier de ce dispositif, l’employé doit s’inscrire sur le site web du gouvernement conçu à cet effet. Le numéro de sécurité sociale est requis pour créer le compte. Les droits de formation de la personne concernée sont affichés directement sur la page. Les personnes ayant droit au CPF sont celles âgées de plus de 16 ans. Une dérogation est possible pour les personnes âgées de 15 ans sous contrat d’apprentissage. De plus, le CPF est automatiquement fermé à la retraite. Le sénior peut demander la réouverture s’il redevient actif.
Le plan de développement des compétences
Il s’agit du nouveau nom donné au plan de formation depuis début 2019. Le plan prévoit la mise en place de plusieurs dispositifs par l’employeur au profit du développement des compétences. Il permet aux entreprises de financer la formation de leurs salariés tout au long de leur carrière. Le plan de développement des compétences présente un double avantage. Pour l’employeur, cela permet à ses salariés de s’adapter aux nouvelles évolutions technologiques et améliorer leur productivité. Pour l’employé, cela lui permet de garder son emploi et d’évoluer. Il est à noter que cette formation est financée par l’entreprise via un OPCO (opérateur de compétences).
Le système Pro-A fait également partie du développement des compétences. Il consiste en une alternance entre les périodes de formation et de travail. Le salarié et l’employeur peuvent tous deux s’inscrire à la formation. Cette approche est bénéfique pour l’employé, car il peut disposer d’une formation professionnelle ou technologique et l’appliquer directement à son travail. Le financement de ce dispositif Pro-A est également pris en charge par un OPCO.
L’aide individuelle à la formation (AIF)
Au cours de sa carrière professionnelle, un salarié n’est pas à l’abri du chômage. Pour répondre aux besoins du marché, il doit adapter ses compétences, d’où le besoin de se former continuellement. L’aide individuelle à la formation s’adresse aux demandeurs d’emploi. Le système consiste à financer totalement ou partiellement la formation d’un demandeur d’emploi à l’initiative de pôle emploi. Le montant attribué est versé directement à l’établissement de formation.
Les personnes éligibles à l’AIF sont uniquement des demandeurs d’emploi et des personnes disposant du CSP (contrat de sécurisation professionnelle). Les formations qui bénéficient de l’aide doivent répondre à certains critères. Tout d’abord, la formation doit aider les demandeurs d’emploi à trouver rapidement un emploi. Ensuite, elle doit être qualifiante comme un BTS ou un CAP. Enfin, elle ne doit pas excéder trois ans.